Contes de l’interface 2

Me voilà de retour dans l’Interface. J’ai encore plongé dans l’univers déjanté et absolument fabuleux d’Emmanuel Filteau en lisant le tome 2 de Tales from the Interface donc la campagne de socio-financement commence aujour’hui. Et une fois de plus, je me suis perdu dans les dédales du cerveau de son créateur!

L’artiste continue de développer son univers dans le deuxième tome de son projet. Il reprend des thèmes propres du cyberpunk et les décline dans son style très psychédélique qui laisse beaucoup de place à l’interprétation du lecteur et ça c’est juste génial! Ici nul besoin d’explication de ce qu’est ou fait la compagnie Transcervical. Seulement des brides d’information pour pister le lecteur et laisser son imagination faire le reste. Donc, je ne vais pas vous expliquer l’histoire car la façon que moi je l’ai vu et la façon dont elle m’a parlé sera complètement différente de la vôtre. Suffit de comprendre qu’il ne faut pas essayer de comprendre! De se laisser aller et pénétrer dans le subconscient de l’auteur et profiter de son talent. Car le talent, il est là!

Je l’avais dit dans mon article sur le tome 1, que je vais mettre en lien à la fin de ce présent article, Emmanuel Filteau est un enfant de Moebuis. Autant dans son scénario que dans son style de dessin. On le ressent encore plus dans ce tome 2 avec cette longue partie muette qui nous rappelle Arzach dans la forme ou les deux protagonistes se battent contre une pulpe géante dans un univers virtuel. La narration de cette partie est superbe. La mise en scène effectuée rend la lecture fluide et intéressante. Mais là où l’artiste se rapproche le plus de Moebius c’est bien entendu avec son dessin qui joue avec l’onirique, le psychédélique, le mystique. Doublé d’une utilisation des couleurs qui viennent appuyer et consolider son style.

Nous avons donc ici un OLNI (Objet littéraire non identifié) de la BD québécoise. Un truc complètement déjanté qui nous mène dans des sentiers rarement explorés ici au Québec. L’artiste Emmanuel Filteau nous donne un voyage dans sa tête, dans ses idées, dans son univers. Univers qui mélange plusieurs thèmes de la science-fiction et du cyberpunk. Il nous en met pleins la vue avec son dessin qui rejoint ces idées dans le style. Il me permet de retrouver un peu du maître Moebius et me fais dire qu’il pourrait devenir, pas notre Moebius québécois, mais bien notre Filteau québécois qui poursuit le style du maître!

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